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Pour une haie, la distance entre deux plants varie entre 50 cm et 70 cm selon la densité souhaitée.
Pour les petits fruitiers, la distance varie entre 50 cm (pour les framboisiers) et 1 m à 1,25 m (pour les groseilliers et cassissiers).
Pour des arbres fruitiers haute tige, il faut :
• 10 mètres entre des poiriers, pommiers, cerisiers
• 8 mètres entre des pruniers
• 15 mètres entre des noyers
Les autres arbres ont des distances de plantation variables selon l’essence et selon l’objectif.
A retenir : Plus un arbre sera éloigné des autres, plus il exprimera sa silhouette naturelle.
- Aulne 8 à 10 m
- Bouleau 8 à 10 m
- Charme 12 à 15 m
- Chêne 15 m
- Erable champêtre 8 à 10 m
- Erable sycomore 12 à 15 m
- Merisier 10 à 12 m
- Noisetier 3 m
- Noyer 15 m
- Saule blanc 8 à 10 m
- Sorbier 8 à 10 m
- Tilleul 12 à 15 m
- Fruitiers moyenne tige : 5 à 8 mètres
- Fruitiers basse tige : 3 à 5 mètres
Toute plantation doit se faire à au moins 0,5 m de la limite de propriété.
Cette distance passe à 2 m lorsque la végétation dépasse une hauteur de 2 m.
En pratique, nous conseillons de systématiquement prévoir entre 1 à 2 mètres afin de permettre à l’arbres ou à la haie de se développer suffisamment tout en permettant un accès pour l’entretenir.
Il vous appartient de vérifier lesdites distances de plantation dans le Règlement Général de Police de votre commune.
Lorsque vous avez reçu vos plants, la plantation doit se faire le plus rapidement possible. Si vous ne plantez pas le jour même, vous devez les mettre en jauge. Cela consiste à recouvrir les racines de terre pour les préserver du dessèchement. Le plus facile est de faire un grand trou et d’y mettre tout ce que vous ne plantez pas tout de suite. Puis tassez légèrement. Plantez dans les jours qui suivent.
1. Marquage de l’emplacement de la plantation
Pour une haie ou des arbres en alignement, utilisez un cordeau (ou une corde) pour aligner les plants sur une longue distance.
Ce marquage est d’autant plus nécessaire pour les vergers afin d’obtenir un quadrillage parfait au rendu plus esthétique.
2. Préparation des racines
Il est important d’inspecter les racines pour couper proprement toute racine abimée (cassée ou fendue) : c’est le parage. Plus le plant est grand, plus cette étape est importante. Elle est donc essentielle pour un arbre, mais accessoire pour les pieds de haie.
Avec les printemps secs que nous vivons depuis quelques années, il est très important de praliner les racines c’est-à-dire de faire tremper les racines des arbres dans un mélange d’eau et de terre (pour former une boue) mais le mieux = mélange de boue et de bouse de vache. Cela permet d’enrober les racines d’une couche nutritive, hydratante et protectrice qui augmente fortement les chances de reprise au printemps.
1. Creuser un trou large et profond
Creusez un trou de 50 cm de profond sur autant de cm de côté que nécessaire pour accueillir les racines sans les tordre (50 cm à 100 cm).
Une fosse de plantation qui permet d’accueillir librement les racines avec une marge d’une bonne vingtaine de cm autour d’elles favorisera la reprise de votre arbre. Courage, c’est parfois très difficile, surtout si votre terre est argileuse ou compactée !
Pensez à faire deux tas quand vous creusez : La terre du dessus et la terre du dessus.
2. Mettre en place le tuteur
Le tuteur est obligatoire pour les arbres fruitiers et les grands arbres afin qu’ils résistent au vent et restent donc en place. Placez un tuteur de 250 cm de long et d’un diamètre de 7 cm minimum du côté sud-ouest (vents dominants), enfoncé de 70 cm
3. Introduire le plant dans le trou de plantation
Positionnez le plant de façon à ce que le collet (zone de transition « base du tronc – racines ») soit juste au-dessus du niveau du sol (les racines ne peuvent pas sortir mais le tronc ne doit pas non plus être trop enfoncé). Si vous devez appuyer, c’est que le trou n’est pas assez profond.
4. Recouvrir
Recouvrez d’abord avec la terre de profondeur mise de côté lorsque l’on a creusé le trou (voir point 1) mélangée à un peu de compost ou du fumier (ou à défaut du terreau).
Attention, ne jamais mélanger à du compost ou du fumier qui ne serait pas mûr (c’est-à-dire pas totalement composté).
Finissez de combler le trou avec la terre de surface.
Note : si votre terre est de trop mauvaise qualité (remblais par exemple), il faut complétement la changer, en la remplaçant par de la bonne terre ou en la mélangeant à du terreau à défaut.
Note : Il est important pour les arbres fruitiers de maintenir le point de greffe (boursoufflure au niveau du pied chez les arbres fruitiers) au-dessus du niveau du sol !!!
5. Protéger des rongeurs
Si de nombreux lièvres ou lapins sont présents sur votre terrain, il peut être intéressant d’acheter des manchons de protection afin d’éviter que vos jeunes plants ne se fassent tous « brouter ».
De la même manière, si de nombreux campagnols sont présents sur votre terrain, il faudra protéger les racines de vos arbres (surtout les arbres fruitiers) en créant une « cage à campagnols » avec du grillage. Cela consiste à enterrer le fruitier préalablement entouré d’un « panier » de 50 à 100 cm de diamètre avec fond bien refermé jusqu’à épouser le tronc. L’objectif étant d’empêcher les campagnols d’accéder aux racines les premières années.
6. Tasser modérément avec les pieds autour du plant
Bien maintenir le plant avec la main pour que le collet (base de l’arbre) ne bouge pas. Mettre du fumier en surface (facultatif)
La matière organique se décompose à l’air libre et les nutriments sont emmenés par la faune du sol vers la zone racinaire.
Attention : Même si l’utilisation de fumier de cheval est un très bon choix pour la croissance de vos arbres, il faut néanmoins rappeler que la toxine du tétanos y est fortement présente. Faites très attention lors de sa manipulation car la moindre blessure sur vos mains offre une porte d’entrée pour la toxine !
7. Arroser copieusement au pied après la plantation
Même s’il pleut ! Et jusqu’à ce que la terre n’absorbe plus l’eau ! Soit environ 30 à 40 litres par arbre.
8. Pailler en couche abondante
5 cm minimum et jusqu’à 10 cm pour limiter la concurrence avec les « mauvaises » herbes et pour maintenir l’humidité du sol pendant le printemps et l’été.